Par Yves STEVENS
En tant qu’intervenants, il nous est régulièrement demandé d’organiser, à la demande de l’auteur, du parent non protecteur et/ou de l’enfant lui-même, une reprise de contact entre l’enfant abusé et son parent abuseur. Si cette demande peut choquer le professionnel qui se souvient des faits abusifs, il ne peut pourtant se contenter d’une prise de position idéologique sur ce sujet. Comment réfléchir collectivement à cette décision ? En prenant en compte quels facteurs ? Quels sont les risques d’une reprise de contact ? Quelles difficultés peuvent émerger si l’on refuse des contacts à une victime qui les souhaite ? Quel sens peut-on donner à ces rencontres (ou à l’absence de rencontre) ? Quel est le travail à réaliser en amont avec l’auteur pour que cela profite à l’enfant ?
Programme détaillé et inscription